Le réchauffement climatique induit un changement climatique.
Son impact sur les flux migratoires fait l’objet d’une attention croissante, aussi bien de la part des gouvernements que des chercheurs, au nombre de personnes touchées et aux zones géographiques concernées.
Les migrations sont pour la plupart exposées comme étant des phénomènes "nouveaux", ou encore comme une inclinaison pour les futures décennies.
Et pourtant l’histoire nous montre que ce n'est absolument pas nouveau.
C’est pourquoi lors des premières formulations des théories systématiques des migrations. Ravenstein écrivait déjà en 1889, « climat peu attrayant » le fait « d’avoir produit et de produire encore des courants migratoires »
Deux décennies plus tard (en 1911) Ellen Churchill Semple, une géographe américaine disait que « la recherche de terres meilleures, d’un climat plus doux et de conditions de vie plus faciles est à l’origine de nombreux mouvements de populations, les motivations de ces dernières les conduisant nécessairement vers un environnement très différent de leur habitat d’origine »
Pourtant depuis une quarantaine d’années (fin des années 1980), la quasi-totalité des synthèses théoriques sur les migrations internationales ne prennent plus en compte ces facteurs qui étaient pourtant déjà étudiés quatre-vingt-dix ans en arrière.
Les causes
Il y a 3 grandes causes environnementales qui induisent une migration des populations contre leur gré.
La désertification et la sécheresse, les inondations et les tempêtes et l’élévation du niveau des mers
La désertification et la sécheresse
Ce phénomène à touché entre 2000 et 2008, 664 millions de personnes. Il prend forme lors de catastrophes climatiques comme des sécheresses, des incendies de forêt ou encore des températures extrêmes.
Les inondations et les tempêtes
Ces phénomènes climatiques arrivent brutalement sur les populations et les forces à migrer.
Ont estimé à 792 millions les personnes déplacées entre 2000 et 2008 à cause des inondations. Et 39 millions par les cyclones tropicaux et les tempêtes
L’élévation du niveau des mers
Cette cause est flagrante, certaines photos montrent des rives disparues sous l’eau en l’espace de quelques décennies. Ce phénomène est irréversible mais prévisible et panifiable.
Selon MacGranahan, 10.5% de la population vivrait sous 10 mètres d'altitude par rapport à la mer. Ce qui en ferait des populations à risque. (602 millions d’individus)
Les enjeux
Les futurs changements climatiques n'arrangeront rien.
Certaines zones vont devenir inhabitables et les populations indigènes devront migrer vers des pays qui eux sont favorables à la vie et au développement.
Des flux massivement migratoires seront visibles durant les prochaines décennies.