On commence à comprendre que le milieu des NFT est un domaine très enrichissant et surtout très peu contrôlé.

Il y a encore peu de temps, n'importe qui pouvait sortir sa collection de cartes numérique, prendre un million cash et ne payer aucun impôt dessus.

Et c’est ça qui a attiré l'État islamique.

Leur difficulté majeure est qu'ils se font bloquer de toute part. Les processeurs de paiement, les banques, les réseaux sociaux. Et en partie par les réseaux sociaux, car c’est par ce biais qu’il recrute le plus.

Les seuls endroits qui sont accessibles, ce sont ceux qui sont le moins régulé comme les cryptos et les NFT.

Leur premier pas dans les NFT, s'est fait par le biais d’une carte (NFT) somme tout assez banale qui faisait l’apologie d’une attaque de taliban. Elle avait le sceau de Mahomet et elle était écrite en arabe.

Des anciens hauts responsables des renseignements américains auraient mentionné que la NFT aurait été créée par un “sympathisant” du groupe.

Depuis quelques années la sphère crypto/NFT est sous surveillance, car les premières utilisations de celle-ci étaient illicites. Elles servaient à blanchir de l’argent, à financer le terrorisme et les bitcoins étaient trouvables uniquement sur le “darkweb”.

Daesh utilise toutes sortes de techniques pour trouver de l’argent. Ils ont besoin de fonds colossaux pour acheter des armements etc…, le milieu des cryptos/NFT pourrait bien leur apporter une source de revenu majeure. Ils peuvent grâce à cela contourner toutes les restrictions menées à leur encontre par l’occident.

Le NFT en question a été posté sur une plateforme spécialisée. Pour l’instant, le “projet” derrière cette carte n’est pas clair, on peut supposer que c’était un test qui sera peut-être les prémices d’une commercialisation massive.

Est ce que dans ce contexte les plateformes pourrait bannir les utilisateurs qui vendent des cartes faisant l’apologie du terrorisme et/ou le finance ?

C’est en tout cas ce qu’a fait la plateforme Opensea, qui a banni la carte ainsi que son propriétaire pour “incitation à la haine”.

Le problème étant que la technologie derrière les NFT est la blockchain, toute personne faisant des actions avec les cryptos/NFT est quasiment anonyme. Donc la recherche des “coupables” est bien plus complexe.

L’ancien membre antiterroriste de la Central Intelligence Agency (CIA) Yaya Fanusie, a dit que « ce n’était qu’une question de temps » avant que le groupe armée utilise les nouvelles technologies à des fins financières.